La RUE SAINT MALO à BREST RECOUVRANCE
Balade sur 94 mètres de ruelle pavée
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La Rue Saint Malo

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Lavoir de la
Rue Saint Malo

Le plateau des Capucins
tout près de
la rue St Malo,
tourne une page
de son histoire

Les ateliers des Capucins
Une petite visite
des Capucins

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PRISON DE PONTANIOUPrison de Pontaniou

Le Petit Jardin

Salle de bals
1865-1967
KERVALLON
La maison du corsaire
L'Histoire
Les falaises de
POULLIC AL LOR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Rue Saint Malo-Photo Karine Guillon 2016


"La balade à l'Oeil"
REdéCOUVRANCE
réalisée par Karine Guillon
M usiques : Toch, "Recouvrance"
& Manu Lann Huel, "Brest la blanche"

REdéCOUVRANCE
~~~
Laissez vous guider
pour une promenade spatio-temporelle
dans le quartier de Recouvrance,
Une balade à l'Oeil
vers des lieux empreints d’histoire,
pas des musées, des lieux vivants,
hors du temps…

Depuis le Pont de Recouvrance,
qui commémore son demi-siècle le 17 juillet 2004,
En longeant les murs de l’Arsenal à Tribord,
un itinéraire passionnant vous attend…
Des escales, des surprises, gérez le temps à votre guise !

Par la droite, passant le pont, par la rue Borda ou celle du quartier maître Bondon,
remontez Jean Bart jusqu’au coin du jardin,
puis la rue de Pontaniou
et vous n’êtes plus très loin.

A la croisée des chemins, trône la Prison déserte
C’est à votre choix,
tout droit jusqu’à la grand’ porte close du Carpon,
retournez sur vos pas et mirer donc en bas,
Oui là, en face, tout en bas, dans le trou,
les escaliers de la Madeleine mènent
dans la rue Saint Malo,
ou bien par Pierre Ozanne, jusqu’aux petits escaliers
Laissez vous portez dans la descente,
et Vous y êtes !

- « Rue Saint Malo, elle s’appelle… ! »
Elle est toujours là comme au XVIIIème
bien qu’elle ait perdu son statut d’artère principale
menant des remparts disparus sous Quéliverzan
à la rivière Penfeld, par son arche final,
de nos jours muré ;
Cloîtrée derrière ses hauts murs,
qui transpirent encore de la sueur des bagnards, des forçats,
on pressent le poids de l’enfermement carcéral derrière les barreaux de Pontaniou,
le souffle et les murmures des « filles de petite vertu et de mauvaise vie »
incarcérées au Refuge Royal de l’enclos de la Madeleine au XVIIIème siècle…

Son histoire est tumultueuse et d’ailleurs rien n’est fini, elle vit…, elle perdure dans l’aventure
« Vivre la Rue » !

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Au XVIIIème siécle,
à l'emplacement même de la cour de la Madeleine, se dressait le REFUGE ROYAL, lieu d'enfermement pour "filles de petites vertus et de mauvaises vies", folles, handicapées, orphelines, libre penseuses, et lieu de pension pour veuves d'officiers ou femmes mises au secrêt par leur marin de mari pendant leur absence.


Plan aquarelle de Daniel Larvor

cet établissement était tenu par les soeurs Saint Thomas de Villeneuve.
Les nouvelles pénitentes y étaient marquées au fer rouge de la fleur de Lys, emblême royal et travaillaient à l'entretien du linge et à la manufacture de toiles à voiles pour la Marine Royale en pleine essor à Brest et Recouvrance.
Elles étaient le plus souvent détenues à perpétuité, et enterrées dans le cimetière ( en bas à gauche sur le plan).
Parmi celles qui y sont mortes, Jaquette Pasquet, Marie La Rose, Marie-Jeanne Grebsou, Marguerite Provost, Marie Léa, ... et Anne Baulieu, connue pour s'être travestie en homme pour s'embarquer sur les navires de la Royale assez d'années pour passer du grade de moussaillon à celui de second maître canonnier, par amour d'un capitaine et enfermée là à la découverte de la supercherie par jugement royal.

Un jour de février 1782, on y conduisit "La Belle Tamisier" pour désobéissance à son beau-père Vincent la Tulipe, tambour major de la Ville, Elle déclara haut et fort en y entrant : "Ici, je vais faire mon carnaval !". Ce qu'elle fit, le 10 février 1782, jour des cendres, et des gras, en y mettant le feu, soulevant ces compagnes d'infortune qui chantaient à tue-tête "Port Mahon, ils l'ont pris, ...". 31 femmes périrent dans l'incendie dont 4 religieuses. On ignore encore ce qu'il advînt de la Belle Tamisier. Quoiqu'il en soit, le Refuge Royal ne fût pas reconstruit, et 7 ans plus tard, 1789, la royauté est déchue pour laisser place à la République

PLAN du REFUGE ROYAL
par Choquet de Lindu en 1736


Plan du Refuge Royal 1736 dans "la rue appelée de Saint Malo"


Elévation de la façade de cet énorme bâtiment ( à l'emplacement du grand mur de la rue St Malo actuelle )
avec la chapelle à gauche et la salle de travail et les dortoirs pour les pénitentes à droite


Elévation de l'aile centrale et coupes vue de la cour des pensionnaires


Elévations de l'aile centrale et coupes vue de la cour des pénitentes


La cour de la Madeleine (Emplacement du Refuge Royal) et la prison de Pontaniou-Photo LA MALOÏNE 2008

LA MADELEINE ou LE REFUGE ROYAL, sur la page "MODELISATION ET EVOLUTION DU VALLON DE PONTANIOU",
réalisée par DANIEL LARVOR, sur LE SITE COLLABORATIF WIKI-BREST :
http://www.wiki-brest.net/index.php/Mod%C3%A9lisation_et_%C3%A9volution_du_vallon_de_Pontaniou

 

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La Rue Saint Malo a aujourd'hui presque la même allure que sur le PLAN RELIEF de BREST, maquette géante réalisée en 1809-1811 par les modeleurs Pivot et Barby, d'après les relevés topographiques des Boitard père et fils en 1805-1806, commandée par Napoléon 1er.

plan relef de Brest 1810

On distingue en bas à gauche la prison désaffectée de Pontaniou (construite en 1805-1810) et inoccupée depuis 1988, le bâtiment aux lions (1810-13) devant la cour vide de la Madeleine et la rue Saint Malo.
Entourée de verdure, elle était l'importante voie carossée descendant sur l'un des deux seuls chantiers navals de Brest et Recouvrance à l'époque, celui de l'anse de Pontaniou, transformée en formes de radoub entre 1751 et 1757 par l'ingénieur-architecte et directeur des travaux du Port Choquet de Lindu, sur la rive droite de la Penfeld
C'était là, et dans les chantiers de l'anse du Toulan sur la rive gauche (Porte Trouville de l'arsenal actuellement) que la Flotte Royal et par la même la ville de BREST, a pris son essor en construisant des centaines de navires au XVIIIème. Les compétences à la construction et au développement du plus grand port de Bretagne affluaient de partout et il se pourrait que la rue tienne son nom des charpentiers marine de Saint Malo qui s'y seraient installés.

 


Jean-François TARTU

Né Rue Saint Malo à Recouvrance près de Brest le 11 octobre 1751, il navigua d'abord à la pêche avec son père et entra dans la marine royale comme matelot en 1766. Parvenu au grade de maître canonnier, il embarqua en 1778 sur la frégate la Fortunée avec laquelle il combattit à Ouessant dans l'escadre de d'Orvilliers (27 juillet), croisa en Manche puis passa aux Antilles avec la division commandée par La Motte-Picquet. Il prit part à l'occupation des Grenadines et à l'attaque manquée contre Savannah avant d'être pris le 22 décembre 1779 lors d'un combat contre quatre vaisseaux anglais.

Rapidement échangé, il embarqua sur le Sphinx dans l'escadre de Guichen et fut blessé au combat du 17 avril 1780 devant la Dominique. Passé sur le Vaillant dans l'escadre de De Grasse, il combattit en septembre 1781 à la Chesapeake puis sur le César aux Saintes et fut fait prisonnier après l'explosion de ce vaisseau. Employé à la fonderie de canons d'Indret près de Nantes en 1783, Tartu fut promu sous-lieutenant de vaisseau en 1786 et nommé en octobre 1787 contrôleur de la fonderie.

Premier député suppléant de la Loire-inférieure à la Convention, capitaine de vaisseau en janvier 1793, il prit en mars suivant à Rochefort le commandement de la frégate l'Uranie avec laquelle il croisa dans le golfe de Gascogne, fit cinq prises et engagea le 24 octobre 1793 un vif combat contre la frégate anglaise Thames. Tartu perdit une jambe emportée par un boulet et mourut quelques heures plus tard. La Thames, très avariée, fut prise le lendemain.

Les bâtiments ayant porté le nom de Tartu

Trois bâtiments de la Marine ont porté le nom de Jean-François Tartu :

Une frégate (1788-1797) ex Uranie, construite à Lorient en 1788. Elle fut rebaptisée Tartu en 1793 et fut prise le 5 janvier 1797 par le HMS Polyphemus en mer d'Irlande. Elle pris le nom de HMS Uranie.
(Caractéristiques : 40 canons)

Un contre-torpilleur type Aigle/Vauquelin (1931-1942) mis sur cale en septembre 1930 à Nantes, lancé le 7 décembre 1931, admis au service actif en décembre 1932. Il termina sa vie tragiquement lors du sabordage de la flotte à Toulon le 27 novembre 1942.
A voir : Souvenirs de guerre un site sur l'histoire du Tartu du 4 janvier 1940 au 16 juin 1940 par Pierre Pouliquen
(Caractéristiques : 2450 Tx ; 64000 CV ; 129m x 12m ; 5 canons de 138mm + 4 canons de 37mm + 6 tubes lance-torpilles)

Un escorteur d'escadre (1958-1992) Mis sur cale à Nantes en novembre 1954 aux Ateliers et Chantiers de Bretagne, il a été admis au service actif le 5 février 1958 et désarmé en décembre 1979.


Recouvrance et Brest autour de la Penfeld au XIXème
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Bien plus tard ... au XXème siècle...

***

Le bas de rue pavée, encaissé entre les hauts murs de la cour de la Madeleine et la levée de Pontaniou, dont les bâtisses ont été progressivement vidées de ces habitants de 1960 à 1987, était voué à une démolition programmée quand l'association VIVRE LA RUE, fondée en juillet 1989, expulsée de son local du 29 rue Sébastopol acquis par la Ville de Brest pour la démolition de tout un pâté de maison, y obtient, en novembre 1990, son relogement avec l'accord provisoire de la Communauté Urbaine et de la Ville propriétaires par droit de préemption sans leur ôter l'idée de la laisser se dégrader inexorablement avant de la détruire !

Un travail titanesque, pour la mise en valeur et la sauvegarde des lieux, attendait VIVRE LA RUE qui invite les visiteurs émerveillés à la découvrir depuis 1990 !

" Il faut se rendre rue St Malo à Recouvrance. Juste pour le plaisir de se retrouver dans ce village urbain qui se situe sur la carte de la fantaisie, exactement aux antipodes de l’ordinaire. Le lieu est magique, les gens aussi. "
Le télégramme de Brest (08 07 2001)

Promenez vous sur les photos !

23 rue Saint Malo (estimation 1700) et les 94 mètres de rue pavée
en 2002 et 2005 (photo survolée)

"Au coeur d’un des quartiers les plus populaires de Brest, enclavée au fond d'un vallon encaissé et coincée entre les murs de l'arsenal militaire, la rue St-Malo et son architecture ‘pauvre’ du XVIIIème siècle ont étonnamment survécu aux bombardements de la seconde guerre mondiale qui anéantirent la ville entière. Depuis toujours lieu de relégation où coulaient les eaux usées du quartier à même les pavés (refuge Royal pour les « filles de mauvaise vie » au XVIIIème siècle, puis dispensaire, maison de retraite et de correction, lieu interlope pour marins alcoolisés cherchant de la compagnie, elle jouxte de plus la prison de Pontaniou désaffectée en 1989), elle a été encore davantage délaissée après la guerre, n'accueillant plus que les moins fortunés du quartier le moins fortuné de Brest. Ses dernières maisons sont progressivement abandonnées avant d'être démembrées, transformées en décharges, occupées par des groupuscules néonazis et toutes sortes d’autres activités plutôt louches... En 1989 s'y installe l'association Vivre la Rue , elle-même tout juste délogée de son repaire précédent voué à la démolition par un projet immobilier. Jusqu'à aujourd’hui, les membres de l'association n'auront de cesse de chercher activement à conquérir leur légitimité sur les lieux, et surtout à les faire connaître à la population et à les faire (re-)vivre par un ‘événementiel régulier’, évitant à de nombreuses reprises et de justesse la démolition planifiée de cette ‘verrue’ devenue progressivement symbole. "
Gaël Augustin, soutenance de diplôme d'architecte

"Mémoire d'une rue...paroles d'habitants"1
Mireille CANN - Rue St Malo - Brest Recouvrance par Maryline Page, Mathilde Gil, Karine Guillon


"Mémoire d'une rue...paroles d'habitants"2
Mado CADEC, 80 ans de mémoire Rue St Malo
par Maryline Page, Mathilde Gil


Mémoire d'une rue...paroles d'habitants - Episode 2 MADO
envoyé par LaMaloine


Le bas de rue en 1992 - Par gros temps, la rue se transforme en torrent

Toute la rue a été repavée en 1997 après la pose de grosses buses d'évacuation des eaux usées du quartier pour cause de débordements par temps de grosse pluviométrie.
Les vestiges d'un acqueduc mérovingien sous le pavage ont disparus dans cette intervention de voirie.

 


Le bas de rue en 2006 - Le caniveau central est bien moins profond qu'autrefois

15 et 17 rue Saint Malo en 1987

Les maisons 15, 17 et 19 et 21 en 1987 (photo Jean Moreau)
Les deux dernières bâtisses, encore intactes à l'époque, se sont vues dépouillées de leur toîture en 1989 puis un chantier d'insertion du "Service d'Aide au Travail Occasionnel" organisé par la ville en 1993-1994, a éxécuté des travaux de sécurité et de démolition partielle de constructions (arrêté du maire de Brest du 8 octobre 1993)

le 17 siègs associatif

Vers le milieu de rue, le 17 rue Saint Malo fût reconstruit en 1935
et le 15 (actuellement salle d'exposition en duplex dite la Maison Bleue) en 1925
Photos VIVRE LA RUE 2005 en haut, et 2008, après piquage des enduits, en bas

le 17
17 rue Saint Malo
siège des associations VIVRE LA RUE & LA MALOÏNE

19 rue Saint Malo dit "la grande caserne" et 21
mise en ruines en 1994 par un chantier d'insertion SATO, lancé par la Ville.

19 rue St Malo


Cette manoeuvre d'expulsion expéditive de l'association, préservatrice et gardienne de la ruelle, échoue une fois de plus, mais un pan de l'Histoire de la Rue Saint Malo s'est écroulé !
Malgré vents et marées, ou plutôt volonté destructrice humaine, le projet de petit théâtre de VIVRE LA RUE en ce lieu demeure !

le 19

l'entrée de la grande caserne au 19
19 rue Saint Malo

25 rue Saint Malo 1750
rare demeure préservée du VXIIIème à Brest et Recouvrance


Le bas de la rue



1 rue Saint Malo (photos Jean Moreau en 1987 et photos VIVRE LA RUE 1992), ancienne cordonnerie,
dépouillée de son zinc vers 1989, recouverte par VIVRE LA RUE en 1991, ré-occuper par la compagnie FALTAZI,
avant sa démolition prétextée pour passage de tuyaux d'évacuation des eaux pluviales de la rue du Carpon en contre-haut en 1998
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Les photos 2007 de VIVRE LA RUE avant travaux de mise en sécurité (gros oeuvre maçonnerie)
préconisé par VIVRE LA RUE et son partenaire ARCHI-BIO qui élaborent depuis 2002 un urgent et indispensable projet de sauvegarde et de rénovation en éco-construction des bâtisses.

Le pignon du 3 s'est effondrée en mars 2003, à 3h30, la nuit de la déclaration de guerre des Etats-Unis à l'Irak et d'autres pignons menacent depuis que le n°1 a été détruit, que les charpentes et enduits ont été enlevées par le chantier SATO de 1993

La municipalité accepte enfin, en 2007, de collaborer financièrement à cette mise en sécurité positive.

L'archarnement de VIVRE LA RUE pour faire reconnaître l'intéret de ce lieu unique, témoin de la vieille bourgade du Carpon en Recouvrance, et faire re-vivre la rue semble à présent apprécié et des milliers de personnes de tous âges s'y pressent chaque année en simples visiteurs ou pendant les nombreuses manifestations artistiques organisées par VIVRE LA RUE


Porte mise à jour par VIVRE LA RUE
et escaliers du 13 construits pendant le chantier SATO 1994

le 13


 

Le 11 et le 13

le 11 et le 13

La venelle parallèle a un niveau au-dessus de la rue - Vue par la fenêtre de la Maison Bleue

la venelle de la fenêtre de la Maison Bleue, au 15

La fontaine de la Rue Saint Malo


Les escaliers de la Madeleine (XVIIIème siècle) au bout de la rue Saint Malo
qui n'est pas une impasse pour les piétons
et qui ainsi est préservée de la circulation automobile !
Ces marches mènent du bout de la Rue Saint Malo à la porte du Carpon et au plateau des Capucins
à 1 kilomètre du Pont de Recouvrance en longeant les murs de l'arsenal.


Photo Jean Moreau 1987

La prison de Pontaniou, XIXème, désaffectée en 1988 pour insalubrité
Les escaliers de la Madeleine qui mène toujours à l'angle de la rue du Carpon et de Pontaniou
et le vestige d'un mur du 1 rue St Malo détruit, hélas, pour un tuyau rouge d'assainissement depuis 1998.

l'escalier de la Madeleine et le 7
...

Photos Karine Guillon, Mireille Cann, Jean Moreau
prises avant les grands travaux de maçonnerie pour consolider les bâtisses en danger
qui ont eu lieu de juin 2007 à février 2008.

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2002 Projet de Bio-quartier rue Saint-Malo
Vidéo Sell'ta 2002


Murmure d'une culture-Rue Saint-Malo-Brest 2002 par LaMaloine

 

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Chantier "Recouvrance 2008"

Du 7 au 12 juillet 2008, une couverture légère translucide est posée pour remplacer le toît disparu du n°7 de la Rue et recréé un nouvel espace couvert lumineux, à l'usage des activités de l'association VIVRE LA RUE, idéal pour les plantes, les expositions, la lecture d'histoire et de contes

Fausse aux Makaks

Ce chantier a été financé par les MAKAKS MEKANIK et les FAUSSES NOTES, associations musicales révolues, et réalisé conjointement par des étudiants et diplômé(e)s de l'école ARCHI-NANTES et des membres de l'asso VIVRE LA RUE à l'initiative de Gaël Augustin, architecte diplômé issu d'Archi-Nantes
Beau boulot !

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OUEST FRANCE - brestmaville.com jeudi 20 août 2009
Des ascenseurs pour la rue Saint-Malo
Amélie Créac'h a présenté son projet à l'occasion des 20 ans de l'association « Vivre la rue ».
C'est l'idée d'une jeune architecte, Amélie Créac'h, qui a développé un projet urbain pour le quartier de Pontaniou. Trois questions à...
Amélie Créac'h, auteur du projet urbain « Pontaniou, entre murs et eau ».

Pourquoi vous êtes vous intéressée à ce lieu ?

Je suis originaire de la région brestoise. Pour mon projet de fin d'études, à l'école d'architecture de Strasbourg, je me suis intéressée à l'opération de renouvellement urbain du quartier de Recouvrance. C'est comme ça que j'ai découvert la rue Saint-Malo. La mairie a deux grands projets : le plateau des Capucins et le tram. Mais aucun n'intègre cette zone spécifique qu'est Pontaniou. C'est un endroit enclavé, avec d'importants dénivelés qui le séparent des autres quartiers. On ne traverse pas Pontaniou, on le contourne. C'est dommage. Il faut placer la rue Saint-Malo au coeur des réflexions sur la ville.

Concrètement, quelles idées proposez-vous ?

Je propose d'intégrer le quartier dans un circuit touristique comprenant la tour Tanguy, les Capucins... C'est l'occasion de redécouvrir les seuls vestiges de la ville. Pour connecter le terrain de la Madeleine à ce circuit, j'ai imaginé l'installation d'ascenseurs urbains. Le bâtiment aux Lions pourrait quant à lui contenir un musée de l'arsenal et une annexe de l'office de tourisme.

Peut-il devenir une réalité ?

Je l'ai présenté à des élus de la ville. Ils sont très intéressés. Du côté de la Marine, le secrétaire de la commission du patrimoine, Hervé Bédri, s'est également montré plutôt favorable. Les architectes du projet des Capucins et de l'opération de renouvellement urbain de Recouvrance m'ont invitée à participer à leurs réunions de travail. Mais il reste des problèmes, comme les questions foncières que je n'ai pas intégrées. Le terrain de la Madeleine et le bâtiment aux Lions appartiennent à la Marine. Ils constituent en outre la frontière entre la ville et l'arsenal. Même en cas d'accord, les procédures peuvent être très longues.

Propos recueillis parYvane JACOB. Ouest-France

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Chantiers 2012

- MAI 2012-



Le Collectif Etc est une association d’architectes et de graphistes travaillant sur la question de la fabrique citoyenne de la ville. Le Détour de France est un voyage d’un an à vélo, commencé à Strasbourg il y a quelques semaines, et qui à pour double objectifs de partir à la rencontre des acteurs travaillant sur l’implication des habitants dans l’amélioration de leur environnement ainsi que de réaliser des projets participatifs au cours de leurs étapes.

Une réalisation citoyenne du projet par le collectif ETC et VIVRE LA RUE
avec le soutien de la Ville de Brest

La salle UN:UN devient un nouveau lieu de diffusion culturelle pour la rue Saint Malo et la Ville de Brest. La scène permet des représentations théâtrales. La passerelle accueille le public désirant voir le spectacle à 3 mètres de haut. Le balcon quant à lui laisse aux acteurs et musiciens la possibilité de s’exprimer en contact direct avec lespassants de la rue. Les débats publics et le cinéma en extérieur trouvent aussi leur place avec l’écran de projection (http://www.collectifetc.com/la-salle-unun/)

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Une partie du public des "P'tites Lessives", manifestations culturelles organisées par l'association VIVRE LA RUE au lavoir de la rue St Malo a investi les lieux, dimanche 27 mai, dans l'heure même de la fin de chantier pour une inauguration joyeusement animée par
la BREIZH ACADEMY CIRKUS !

- JUIN 2012-

Chantier FRANCO-QUEBECOIS
un partenariat entre le BIJ
, les Compagnons Bâtisseurs et Vivre La Rue
du 11 au 27 juin 2012

Un jour les photos !

 

- Novembre/Décembre 2012-

Sous l'impulsion de l'association, "Brest Métropôle Océane" entreprend 3 gros chantiers :

- Octobre-Novembre 2012 : Chantier toitures légères translucides sur les bâtisses 3, 5, 9, 11 et réfection de la toiture légère existente du 7 rue St Malo construite lors d'un chantier bénévole en 2008

- Novembre-Décembre 2012 : Chantier de réfection des toitures en zinc du siège de l'association VIVRE LA RUE du 17 rue St Malo et de la "maison bleue" 15 rue St Malo.

- Novembre-Décembre 2012 et janvier 2013: Chantier intégral et de "mise aux normes" au COIN D'LA RUE"

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Rue Saint Malo
Photos Karine Guillon 2012

 

Rue Saint Malo-ambiance urbaine
Photos Yannig Trebaol 2014


Pontaniou et La Madeleine
Crédit Photo Mathieu Le Gall-mars 2015

Rue Saint Malo -
Crédit Photo Mathieu Le Gall-mars 2015

"Au Coin d'la Rue" Rue Saint Malo

Crédit Photo Mathieu Le Gall-mars 2015

Au coin d'la rue-Photo Karine guillon 2017
Au coin d'la rue - Rue St Malo - Photo Karine Guillon - 2017

Rue St Malo-Photo Karine Guillon 11.2017
Rue St Malo - Photo Karine Guillon - 2017

Un grand merci aux photographes pour leurs contributions spontanées !

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Annexes

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La RUE SAINT MALO en 2008
ainsi que le dossier "pavé" de préservation des ouvrages et mise en sécurité d'ARCHI-BIO
partenaire de VIVRE LA RUE sur la page accueil Travaux du site VIVRE LA RUE

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Et la page présentation du site vivrelarue.net qui raconte l'arrivée de l'association VIVRE LA RUE
dans la rue Saint Malo en novembre 1990 pour s'opposer à sa démolition programmée
et la faire revivre après 30 années d'évacuation progressive des habitants des lieux.

Rue St Malo sur l'encyclopédie libre participative Wikipedia, ici.


... page en travaux ...

 

 
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LA MALOÏNE - 17 rue Saint Malo - 29200 Brest Recouvrance - Tel 02.98.05.04.40
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